Tout d’abord, il est bon de rappeler que le tourisme responsable est une appellation très en vogue qui est connotée « écologique ». Néanmoins, il ne s’agit que d’un pan de sa définition qui est plus complexe en réalité.

Au demeurant, il s’agit d’un tourisme qui s’efforce de trouver un équilibre entre des enjeux environnementaux, économique et socioculturels.

S’il n’existe pas de définition normée, il suit plusieurs grands principes que sont la solidarité, le respect, la préservation de l’environnement et de la biodiversité.

Après la pandémie, le tourisme a évolué : il doit s’adapter aux normes sanitaires mais aussi à la demande des voyageurs. Ces derniers sont plus enclins à remettre en question leurs pratiques touristiques pour s’adapter aux enjeux climatiques et sociétaux. Mais alors, comment bien conseiller les voyageurs qui partent au Canada ou aux États-Unis ?

Nous avons pensé qu’il pourrait être utile de rappeler quelques conseils pour nos voyageurs, afin de les guider pour voyager de façon plus responsable !

RESPECTER LES POPULATIONS LOCALES EN TOUS LIEUX

Tout d’abord, il est certain que le respect des habitants locaux est de mise. Cela passe par le respect des lieux historiques ou culturels, le respect des lois en vigueur sur le territoire en question.

Il ne faut également pas oublier que le tourisme est présent sur des territoires où vivent des populations autochtones depuis des millénaires. Il convient, en tout lieu, de considérer les coutumes ou les traditions de ces communautés.

Les peuples des Premières Nations, Inuits, Métis ont des spiritualités diverses mais ont en commun de placer la nature au cœur de celles-ci. Le respect de la nature et de ses ressources sont donc essentielles.

Ils considèrent que la Terre fait don des ressources nécessaires pour vivre et n’utilisent que celles dont ils ont besoin, afin de préserver les futures générations. Ils s’attachent donc à ne pas sur-exploiter ni polluer leur environnement.

RESPECTER LA FAUNE EN SE PRÉPARANT BIEN

Le respect des animaux est également capital. Il convient de se renseigner au préalable sur les animaux que l’on souhaite observer et sur leur mode de vie dans leur environnement sauvage.

Il est très important de ne pas les déranger, de limiter les bruits, les grands mouvements et de ne pas les approcher de près ou tenter de les toucher et encore moins de les nourrir. 

Saviez-vous par exemple que l’observation des baleines est encadrée par la loi ? En règle générale, un bateau ne doit pas s’approcher à moins de 100m d’un cétacé, ou 400m s’il s’agit d’une espèce protégée (les bélugas en font partie). Si le mammifère s’approche de lui-même, le bateau doit rester statique.

Kodiak Island Bears
Kodiak Island Bears

RESPECTER LES ÉCOSYSTÈMES ET PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ

Ce point complète le précédent : un écosystème est un « système formé par un environnement et l’ensemble des espèces qui y vivent ». Déranger un seul élément peut en perturber tout l’équilibre.

Que pouvons-nous conseiller ?  Tout simplement de jeter ses déchets aux bons endroits afin d’éviter la pollution et d’éviter la trop forte saturation des espaces. Les Américains et les Canadiens sont fiers et particulièrement attachés aux environnements naturels de leur pays, tout comportement mal intentionné sera très mal vu et souvent réprimandé par la loi.

D’autre part, une grande vigilance sera requise concernant les feux. Il faut être alerte et s’assurer que les feux sont bels et bien éteints lorsque l’on quitte un lieu afin de minimiser les incendies de forêt. Pendant les périodes de sécheresse, le gouvernement peut annoncer des restrictions concernant l’usage de certains appareils et notamment des feux de camp.

Redwood-National-Park
Redwood-National-Park

CONSOMMER LOCAL, IL Y A DE QUOI FAIRE EN AMÉRIQUE DU NORD

Nous sommes persuadés que la consommation locale est cruciale car elle permet de stimuler l’économie en plus de réduire l’impact carbone.

Il est bénéfique de privilégier l’achat de ses souvenirs chez des petits artisans et d’éviter le « Made In China » ! Et pourquoi ne pas se lancer à la découverte spécialités dans des restaurants locaux ? Choisir de se loger dans de petits hébergements écoresponsables est également bienvenu.

Toutes ces actions misent bout à bout participeront au maintien, au développement et à la résilience des populations. Elles continueront ainsi à proposer de bons accueils, à partager leurs connaissances et leurs expériences, à mettre en avant leur culture, leurs us et coutumes, leurs productions artistiques, culinaires etc… 

Granville Island Pubic Market

COMPENSER LE BILAN CARBONE DE SON VOYAGE

Participer à un voyage organisé par un prestataire soucieux de l’environnement et qui s’attache à compenser ses émissions de carbone fait partie des bonnes pratiques responsables.

En ce qui nous concerne, notre partenaire canadien a par exemple intégré le programme Carbone Boréal. Il s’agit d’un projet de recherche sur le réchauffement climatique et sur le reboisement à l’initiative de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). 

Les organisations peuvent calculer leurs émissions de GES et les compenser en plantant des arbres via Carbon Boréal. Un des objectifs est donc de proposer aux clients la compensation carbone de leur voyage par le biais de cet organisme.

Voici un lien vers le site de Carbone Boréal, que nous trouvons riche d’enseignements !

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